Je commence ce blog par un rêve... Celui fait la nuit passée, étrange, parcellaire, comme souvent les rêves sont. Je marche, je danse au milieu d'une ronde. Je connais certains des autres participants, mais ne peux pas les identifier. Par contre, j'ai autour du corps, au niveau de la taille et des hanches, un animal enroulé : un bélier. Ne me demandez pas comment c'est possible. C'est possible dans un rêve. A un moment, sa présence enveloppante gêne mes mouvements, mes déplacements. Je tente de le décrocher de moi. Résultat: il me mord la jambe et s'enroule encore plus serré. Je me fais une raison tout en tentant d'avancer.
Parfois, on se raconte nos rêves, avec mon mari. Enfin, je lui raconte mes rêves, surtout. Il doit oublier la quasi majorité des siens... Mais ce midi, négligemment, je lui parle de ce rêve bizarre et là, très précisément, j'ai comme une révélation : "c'est marrant, lui dis-je, c'est un bélier, comme toi, finalement". Le signe astrologique de mon mari est bélier. Une coïncidence ? Peut-être.
Dans tous les cas, je suis sidérée. Je ressens une part de vérité dans ce rapprochement. Cela fait à nouveau quelques jours que je le baratine, "tu ne voudrais pas qu'on parte un ou deux ans ailleurs ?" Or il ne ressent pas ce même impérieux besoin que moi...
J'aimerais aussi, entre autres choses, déscolariser les enfants, ou tout au moins les scolariser dans un système éducatif complètement alternatif. Genre Sudbury school. Ou Brockwood. Pourquoi ? Parce que nos garçons ne se plaisent pas beaucoup dans le système public, ici... L'un s'y adapte, sans enthousiasme. L'autre n'y arrive pas. Il s'éteint, même.
J'aimerais aussi, entre autres choses, déscolariser les enfants, ou tout au moins les scolariser dans un système éducatif complètement alternatif. Genre Sudbury school. Ou Brockwood. Pourquoi ? Parce que nos garçons ne se plaisent pas beaucoup dans le système public, ici... L'un s'y adapte, sans enthousiasme. L'autre n'y arrive pas. Il s'éteint, même.
Mais ces envies sont les miennes, pas celles de mon mari. Parfois, il me rejoint sur certains points, mais il aime ce que nous avons ici, même si rien n'est parfait. Ceci dit, j'ai l'impression de ne pas pouvoir (éthiquement) imposer mes vues. Et donc je me résigne. Ce qui signifie que je m'impose les siennes. L'immobilisme me fait horreur, de plus en plus. Je cherche un élan (et non un bélier) pour aller plus loin. Pas forcément en mettant des distances kilométriques d'avec notre vie. Mais je ne veux pas m'engluer dans un quotidien qui nous anesthésie. La vie est si courte, je la voudrais au moins dense, riche, profonde, tournée vers l'intérieur et en même temps vers les autres.
Coucou !
RépondreSupprimerJe comprends ce sentiment d'envie d'ailleurs, d'autre chose, alors que l'autre ne le souhaite pas. Nous avons été (et sommes parfois encore) dans la même situation avec mon mari.
Nous nous rejoignons sur certains points (les valeurs morales que nous voulons donner à nos enfants par exemple) mais nos avis divergent sur d'autres. Comme aucun de nous ne "cèdera" nous trouvons souvent des compromis. Ainsi personne n'impose ses points de vues à l'autre et personne ne se résigne ou subit.
Au fait, quels âges ont tes garçons ?
Bonne continuation,
aurore.
Hello,
SupprimerLe compromis, c'est typiquement helvétique, ça :o) ! Mais grignoter du terrain sans y aller franchement, ça ne me plaît pas pour tout. La solution "win-win" n'existe pas toujours, même si effectivement il faut mettre de l'eau dans son vin. L'affection/l'amour/l'amitié qu'on a pour nos proches font qu'on respecte leurs ressentis et qu'on abandonne parfois nos envies.
Ceci dit, je ne sais plus qui disait : il faut arrêter d'avoir ce qu'on veut et pour enfin vouloir ce qu'on a (déjà)... La sagesse s'acquiert avec les années, vraiment ?
Nos gars ont 11 ans.
Merci pour ton écho !
Tes propos me rejoignent : ma grande puce, 11 ans, n'aime pas l'école pourtant elle y est brillante (1e de classe) et participe à une multitude de projets (musique, art dramatique, ...) sinon elle s'éteint. Mais cela ne suffit pas. Nous avons fait « l'école en voyage » 2 mois il y a quelques années - FABULEUX pour tout le monde. Nous parlons de recommencer bientôt pour au moins 6 mois.
RépondreSupprimerStef (qui est une amie réelle et virtuelle de Tili - Elle est folle celle-là)
http://www.elantrad.com/blog/
Coucou Stef, alors nos enfants ont le même âge : mes garçons ont 11 ans depuis octobre de l'année passée.
RépondreSupprimerEt comme quoi, "réussir" à l'école ne veut pas obligatoirement dire être heureux, bien dans ses baskets... Chic que l'épanouissement de ta fille soit possible via des activités extrascolaires !
Chose possible quand l'école elle-même n'est pas un problème et qu'il ne faut pas passer des heures d'études, en plus des heures en classe. Nous avons, de notre côté, restreint ces activités, parce que Fiston2 avait l'impression de n'avoir plus de temps à lui. C'est une année plus light, qui va lui permettre - je l'espère - de pouvoir un peu respirer.
L'école en voyage, oahh j'en rêve. Alors, pour compenser, je lis des blogs de copinautes qui le font/l'ont fait. Je prends du bon temps par procuration :o).
Oui, je vous sais liées, avec Tili, Tili que j'ai eu la chance de rencontrer "en vrai" deux fois lorsqu'elle habitait, récemment, à côté de la frontière suisse.
Plein de bonnes choses à toi !