samedi 7 février 2015

En chemin

Mars 2014, mon dernier post... Diantre, je suis peu causante :o).

Ca y est, depuis un semestre maintenant, Fiston1 et Fiston2 sont au collège, en 1ère année... Fiston1 a rejoint la section pré-gymnasiale, et Fiston2 la section générale. Ce qui est étrange, c'est que leurs moyennes, toutes branches confondues, étaient quasiment identiques (à peine un dixième d'écart) en fin d'année passée. Mais les branches qui comptaient le plus ont défavorisé Fiston2. Il n'était ceci dit pas mécontent d'arriver dans cette section, où il a relativement vite pris pied, et où il se sent moins bousculé. Il pouvait choisir une option plus cool que celles qui étaient au programme de la VP (voie prégym). Son frère a pris Latin, il a pris Dessin... Et il cartonne. Bonnes moyennes générales, excellence en dessin. Il a toujours des difficultés relationnelles avec ses pairs, il s'investit peu dans le groupe-classe, mais il en a pris son parti, je crois. Je tente parfois de savoir s'il n'y a pas de souffrance là-dessous, mais il démasque vite mes inquiétudes et est très clair : non, maman, ça va vraiment bien, je t'assure.

Fiston1, lui, est "au taquet". Ses notes ne sont pas glorieuses (quoique passables), mais il faut absolument que j'arrête de penser qu'il doit performer. Lorsque j'ai relu mes bulletins scolaires de ce temps-là (eh oui, je les ais encore, alors que je n'ai plus aucun document de mes années universitaires), je me suis aperçue que j'avais aussi eu des plantées, et que mes moyennes avaient chuté... Souvenirs, souvenirs. J'aimerais surtout que Fiston1 se responsabilise et que nous ayons moins besoin d'être derrière lui pour tout...

L'adolescence n'est pas une sinécure. Cette période de vie est fatiguante, aux sens physiologique et psychologique. Pour eux, et pour nous, leurs parents. Mais elle est enrichissante, riche de remises en question et d'avancement. Je regrette les moments complices de l'enfance, tellement plus rares aujourd'hui entre eux. Mais ils ont sans aucun doute besoin de trouver leur identité. Cela passe par l'affrontement, peut-être.